L'Amérique latine en Citroën DS 20

Nous accédons au 2ème étage, dans une plate forme de bureaux où des fonctionnaires sont en place. Nous sommes de plus en plus rassurés.
Nous nous présentons au bureau d'exonération des taxes, et ... surprise, l'agent de bureau prend notre dossier et nous dit de repasser à 13 h.
Etape 9 : visite rapide aux douanes pour mise à jour de notre laissez-passer au port car notre espoir de sortir la voiture revient.
Nous prenons nos quartiers chez Grao Café Wifi et nous profitons de ce temps pour communiquer et se restaurer.


Etape 10 : à 13h, nous retrouvons Sheyla et nous nous présentons au bureau et ... Surprise ... le dossier est prêt et signé. 13h08, nous sortons.
Nous sommes sidérés de constater que le déménagement n'a pas altéré le service, il y a moins de queue que la veille....
Etape 11 : pour régler le parking, il faut envoyer un mail avec les photos de notre dossier complet et signé à Alex, le représentant portuaire. Ce dernier, en retour, nous envoie les coordonnées bancaires qui permettent à Sheyla de payer pour nous ce montant avec son compte brésilien car les banques sont toujours en grève et les guichets fermés. MERCI SHEYLA !... Nous n'avons jamais été aussi contents de payer !
Hourra !... Nous avons notre dossier complet et le ticket de paiement, il est 14h30.
Toujours en Wifi, depuis le trottoir, nous appelons un taxi Uber pour aller au port.
Etape 12 : LA DERNIERE...........
Edition du bordereau de sortie par Alex qui le fait en un temps record, sans attendre l'ultime vérification comptable du paiement. MERCI Alex.
Un peu de mécanique, fil de fer, rylsan et tendeurs, pour éviter que le pot ne traine par terre.

Nous quittons le port en échappement libre et sous les flashs des smartphones brésiliens, à 17h15.

Premiers contacts avec la circulation brésilienne au volant de la DS.

Arrivés à la maison chez Diane.

Nous sommes soulagés mais crevés... Nous avons réussi à sortir la voiture du port nous mêmes avec l'aide de Sheyla, notre interprète, en 4 jours, alors qu'un intermédiaire prenait 5 jours.
C'est une aventure éprouvante que nous ne regrettons pas car nous avons vraiment cotoyé les Brésilien(ne)s dans leur quotidien au travail, et apprécié leur sympathie et dévouement.
Les formalités ne sont pas plus compliquées qu'ailleurs, la difficulté réside dans le manque de centralisation et la dissémination des différents bureaux, sans compter la difficulté d’accès : à chaque fois, présenter le passeport pour obtenir une carte qui permet l'ouverture des tourniquets, ainsi que la grève des banques.