L'Amérique latine en Citroën DS 20

Sur le chemin de la cathédrale, nous croisons plusieurs groupes scolaires d'enfants costumés, tenant des balais, pelles et pancartes, dans le cadre d'une manifestation de protection de l'environnement ciblé sur le nettoyage de la ville et la dépollution.

Le perron d'accès à la cathédrale est en travaux de restauration, et nous passons au milieu des tailleurs de pierres.

La cathédrale construite à la fin de la colonisation, avec son sol en parquet bois vitrifié, est dans un état remarquable.

Avec son orgue qui fonctionnait autrefois à la vapeur !

Et ses confessionnaux escamotables !

Pour accéder au clocher, nous montons 100 marches et nous serons obligés de faire 4 arrêts pour reprendre notre souffle.

Une cloche (essouflée) parmi les cloches ...

Nous ne regrettons pas notre effort, la vue sur la ville est magnifique.

Jacky n'a jamais été aussi content d'entrer dans une église pour pouvoir respirer autre chose que les vapeurs d'échappement !...
A la recherche d'une flute de pan, nous allons voir un fabriquant bolivo-belge de flutes dont Bernadette a trouvé l'adresse sur le guide du routard. Installé à Potosi depuis 1973, cet homme est à l'origine un physicien spécialiste en acoustique musicale, ancien professeur d'université, qui fabrique des flutes à temps perdu. Malheureusement, en ce moment, il n'en a plus qu'une en fabrication. Rencontre d'un passionné hors norme

Potosi est une ville où l'on rencontre énormément de scolaires et d'étudiants, tous en uniforme, tirés à 4 épingles.

Les façades d'écoles se confondent avec celles des autres maisons : une sortie d'école

Nous abandonnons l'idée d'aller à Sucre car la météo des jours à venir est défavorable. Le principal attrait pour nous était de visiter les villages Jalq'a, accessibles que par une piste, déconseillée sous la pluie.
Demain, nous partirons sur La Paz.