L'Amérique latine en Citroën DS 20

Nous montons à bord de la navette avec une bonne douzaine d'habitués de l'import (qualifiés de mafieux par Sheila), mais forts sympathiques qui n'hésitent pas à nous aider. Bien sur, nous leur montrons notre passeport : la photo de notre DS.

Après les formalités d'enregistrement avec nos laissez-passer, nous entrons dans le port, un peu coupe gorge par certains endroits.

Le matériel de manutention est monstrueux.

Un gentil "mafieu" nous conduit directement au bon bureau.
Nous obtenons assez vite les documents que nous sommes venus chercher. Sheila remarque une réserve sur des pièces cassées sur la voiture, et, inquiets, nous demandons à la voir.
Notre interlocuteur nous y accompagne volontiers.
Au détour d'un semi-remorque, nous découvrons notre DS brésilienne !.... Bien seule.

On fait le tour de la voiture. Soulagement : on ne voit rien de cassé.
Après avoir rebranché la batterie, la voiture démarre au quart de tour, en échappement libre !... C'est la pièce cassée !

Nous supposons que la batterie a été débranchée à Anvers, qu'ils n'ont pas pu ouvrir le capot à Rio pour la rebrancher, et qu'ils l'ont tirée pour la décharger en arrachant le pot.
1er travail pour Jacky dès que la voiture sera sortie. Finalement, ce n'est pas grave.
Le plus important, c'est d'avoir les documents pour pouvoir continuer.

Etape 4 : nous retournons aux douanes.
Une secrétaire monte notre dossier d'importation temporaire.
La chef de bureau propose de nous éviter un second déplacement au port en s'occupant personnellement de notre dossier, et nous donne rendez-vous demain à 11h.
Nous apprécions vraiment cet accueil sympathique et dévoué à tous les échelons.